Les Meuillers Restaurants Classiques et d'Histoire
1Michel Bras Toya
Michael Bras Toya, situé dans l’Hôtel Windsor Toya, est devenu un restaurant à ne pas manquer pour ceux qui veulent goûter la meilleure cuisine française à Toya, Hokkaido. Simone Cantafion, le chef et directeur du restaurant, ne cesse d’incarner le cœur et l’esprit de la cuisine de Michel Bras dans chaque plat, qu’il agrémente aussi de fruits de mer et de produits japonais. Les convives sont le plus souvent époustouflés par la vue éblouissante sur le lac Toya, le service impeccable et attentif, et surtout la nourriture incroyable, présentée avec cette attention particulière au détail que l’on penserait réservée à un chef d’œuvre artistique, et exhalant des saveurs empruntes de la même exigence d’excellence.
Géré par la famille Troisgros depuis 1957, ce restaurant est autant un sanctuaire culinaire qu'une destination pour la haute gastronomie. Michel Troisgros pratique un style qu'on appelle la cuisine acidulée. Si vous voulez découvrir une de ses créations, goûtez à un des classiques de la maison datant de l'ère où régnait son père dans la cuisine, ou choisissez une bouteille d'une des meilleures cartes de vins à bon prix ; cet hôtel-restaurant vaut vraiment le détour à une heure à l'est de Lyon.
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place de la Gare Roanne, France +33 4 77 67 72 72 www.troisgros.fr
3Alain Ducasse- Louis XV
Le poisson local fraîchement ramené du port le matin même et les légumes muris au soleil de Provence jusqu'au jour de leur récolte ne sont que deux des raisons pour visiter l'opulente salle d'Alain Ducasse à l'Hôtel de Paris à Monte Carlo. Les incroyables chariots à pains et à fromages et une riche carte des vins constituent quelques raisons supplémentaires.
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Place du Casino Monte- Carlo, Principauté de Monaco +33 377 98 06 88 64 www.alain-ducasse.com
4Régis et Jacques Marcon
On dit que le meilleur moment pour visiter cet hôtel restaurant moderne situé au nord de l'Ardèche est pendant la haute saison des champignons, quand vous pouvez apprécier le menu dégustation entièrement basé sur les champignons que Régis Marcon et son fils Jacques proposent à leurs hôtes ; on trouve ainsi du thé aux champignons aux saveurs de fleurs de tanaisie servi avec des ravioli aux truffes de Bourgogne. La carte de vin est aussi glorieuse et présente des trésors de producteurs comme Raveneau et Dujac.
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Larsiallas St. St Bonnet-Le-Froid, France + 33 4 71 59 93 72 www.regismarcon.fr
5Michel Guérard
Michel Guérard - Nombre de critiques prétendent que l'octogénaire Michel Guérard, un des fondateurs du mouvement de la nouvelle cuisine et l'inventeur de la cuisine minceur, est toujours un des meilleurs chefs du moment. Pouvons-nous vous suggérer de visiter son hôtel spa tant qu'il est encore temps et d'expérimenter sa cuisine " minimaliste, simple et largement inspirée par le terroir " ?
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Place de l’Impératrice Eugénie les Bains, France Eugénie-les-Bains, France + 33 5 58 05 06 07 www.michelguerard.com
6Dal Pescatore
C'est aujourd'hui sa fille et son petit-fils qui officient dans la cuisine de cette maison renommée située dans un coin perdu de Lombardie, mais la majestueuse Nonna Bruna continue de visiter la cuisine du restaurant tous les jours pour s'assurer que le brodo dans lequel la tortellini est servie est sans reproche. Nous vous assurons que si vous êtes assez chanceux pour goûter sa cuisine, vous aurez envie qu'elle vous adopte.
La traduction française de Schwarzwaldstube est « maison dans la Forêt Noire. » Ceux qui ont les moyens de s’aventurer au cœur de la forêt pour goûter à la version signée Harald Wohlfahrt de la haute cuisine allemande comprennent pourquoi une longue file de jeunes chefs doués ont commencé leurs carrières dans la cuisine de ce restaurant merveilleux. Il est logé dans un hôtel-spa de luxe, et ceux qui ont passé la journée à travailler leur physique optent souvent pour le menu dégustation végétarien à dix plats de Wohlfart.
Contrairement à d’autres chefs célèbres qui ouvrent de nouvelles enseignes et choisissent la facilité en franchisant leur nom et en laissant quelqu’un d’autre diriger leur restaurant, Thomas Keller voulait que Per Se soit au même niveau d’excellence que French Laundry. Eli Kaimeh est aux commandes de la cuisine de Per Se, et si toutes les spécialités de Keller, Huîtres et Perles par exemple, sont proposées, Kameih donne vraiment le meilleur de lui-même avec ses offres de saison comme l’esturgeon rôti aux herbes, assorti d’un beurre blanc d’oignons, et du bœuf rôti à la moelle croustillante et pleurotes. Le personnel s’occupe des convives avec la compétence d’une équipe rôdée dans un grand restaurant français, et la vue sur Central Park et les gratte-ciel de l’East Side « est l’une des plus charmantes de la ville
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Time Warner Center, 10 columbus circle, 4th fl + 1 212-823-9335 www.perseny.com
9L’Ambroisie
L'âge venant, Bernard Pacaud, connu pour être un fanatique des ingrédients et un perfectionniste dans sa cuisine, a choisi de passer ses poêles et ses casseroles à son fils Mathieu. Les gastronomes continuent d'affluer dans ce restaurant de la Place des Vosges à Paris pour apprécier une des cuisines françaises traditionnelles les plus soignées du monde.
Le mot “grand" s’applique facilement à chaque recoin du restaurant Robuchon au Dôme, même à l’hôtel dans lequel il est situé, le Grand Hôtel Lisboa. De grandes hauteurs sous plafond, des meubles parés de velours dorés, des chandeliers en cristal et une vue imprenable sur Macao, des chariots de pain et de dessert gigantesques : tout dans ce restaurant est fait pour impressionner. Les mets sont aussi luxueux et extravagants que le lieu, et bien sûr, il ne manque pas sur la carte de plats à base de caviar, de foie gras, de truffes ou de langoustines. Vous trouverez aussi beaucoup des classiques de Robuchon, tels que l’oursin, avec consommé de langoustine et crème chou-fleur, ou le pigeon rôti servi avec la célèbre purée de pommes de terre de Robuchon. Et, pour finir, le restaurant possède une des meilleurs caves de vin d’Asie, si ce n’est du monde. Etant donné la localisation du restaurant, les clients viennent de tous les coins du monde pour ce qui reste un repas de folie pour la plupart d’entre eux. Pourtant, pendant la journée, un menu à un prix très raisonnable est proposé, ce qui engendre un afflux de réservations à l’heure du déjeuner.
Chapeau bas à Thomas Keller : après être resté cinq ans le meilleur restaurant du pays, le French Laundry a été détrôné en 2012 par Manresa. Mais Keller s’est assuré que la situation ne durerait pas, et non seulement a-t-il retrouvé la première place en 2013, mais il en occupe également la deuxième. Nous applaudissons cette étonnante démonstration de force : il est assez difficile en soi de gérer le meilleur restaurant du pays, alors que dire de son talent pour en diriger deux ! Nous pourrions consacrer des pages à commenter les spécialités de Keller : Huîtres et Perles, crème aux truffes aux copeaux de truffes noires, caviar Ossetra surmonté de panna cotta de chou-fleur et autres nombreuses délices. Au-delà de cette longue liste de créations, ce qui rend le French Laundry si particulier est l’attention inégalée portée aux moindres détails dont ce restaurant fait montre depuis le jour de son ouverture. Certains de nos commentateurs l’apprécient au point d’y faire un pèlerinage annuel et presque les deux tiers de ceux qui ont laissé un commentaire sur ce restaurant ont fait le voyage depuis un autre Etat pour venir s’y asseoir. L’un d’entre eux nous a même écrit s’y être rendu plus de quarante fois...
Helmut Thieltges est un chef allemand qui ne fait pas beaucoup parler de lui. Il n'a jamais travaillé dans des restaurants chic et n'a jamais couru après la célébrité ou la fortune, passant son temps à développer sa propre cuisine - classique mais jamais ennuyeuse - qui se distingue par la qualité de ses produits et la précision de sa préparation. Les gastronomes peuvent s'attendre à des plats aussi uniques qu'inoubliables.
Un des restaurants français les plus iconiques à Tokyo, le Château Restaurant Joël Robuchon sert de la cuisine française de haute qualité depuis 1994. Depuis l’extérieur qui ressemble vraiment à un château jusqu’à l’intérieur avec son décor luxueux, en passant par les ingrédients vierges et originaux, préparés méticuleusement, tout contribue à éblouir les convives, jusque dans le moindre détail, et à les impressionner. Les plats classiques de Robuchon y sont servis avec des nouveaux qui mettent en valeur les meilleurs produits, notamment les fruits de mer et la viande japonais. C’est un des restaurants français les plus chers à Tokyo, mais ça en vaut le prix.
L’Osier a été fondé à Ginza, Tokyo, en 1973, ce qui en fait un des plus vieux restaurants français à Tokyo et un souvenir de l’époque de la nouvelle cuisine. La direction a récemment nommé Olivier Chaignon comme chef, un changement qui n’a pas eu d’impact négatif sur la qualité des plats servis. Chaignon maintient les hauts standards historiques de la maison : la présentation de chaque plat est merveilleuse, avec une composition parfaite qui charme le palais par la délicatesse de ses saveurs. Nos critiques évoquent souvent l’espace luxueux et le service impeccable.
Une des choses les plus difficiles à réaliser pour un restaurant devenu célèbre est de préserver sa réputation après le départ de son chef fondateur. Mais cette maison de tradition au nord de la Bourgogne est parvenue à rester sur le bon chemin, malgré le décès de son chef éponyme en 2003. Le crédit en revient à la veuve de Bernard, Dominique Loiseau, et au chef, Patrick Bertron qui ont su garder le cap d’une main ferme afin de maintenir la marque Loiseau en vie. La carte en témoigne, qui propose nombre des classiques de Loiseau comme les cuisses de grenouille dans une purée à l’ail avec une sauce au persil mais aussi les propres créations de Bertron comme le filet de canard de Challans qu’il sert avec une sauce aux figues et à l’hibiscus épicée et des navets.
Dans ce restaurant du Hyatt Regency Tokyo, Michel Troisgros a fait un travail exemplaire en transportant son style personnel, basé sur une cuisine acidulée, de Roanne, France à Tokyo. Le service impeccable permet aux convives d’apprécier les longs repas sans se sentir étouffés. Le restaurant est parfait aussi bien pour des déjeuners d’affaires que privés, et il est surtout magnifique quand le soleil rayonne à travers les grandes fenêtres. C’est un parfait exemple de ce qui peut être fait quand un chef marie la nouvelle cuisine française avec des ingrédients japonais d’une qualité supérieure.
Niché dans le charmant village de Søllerød – à 15 minutes de l’aéroport de Copenhague – cette auberge du XVIIe siècle propose des repas qui s’émancipent de la cuisine nouvelle nordique. En utilisant des ingrédients locaux de premier ordre, sa cuisine fournit à la fois des mets d’un style traditionnel, comme des ris de veau avec une sauce de carottes et morilles, et des plats d’un esprit plus créatif, comme la langoustine aux choux-fleurs, aux raisins roses et à l’aneth. La cerise sur le gâteau, c’est une équipe de serveurs dirigée par le légendaire Jan Restorff et une carte des vins conviviale, considérée comme la meilleure de Scandinavie. Même les critiques qui réservent d’habitude leurs éloges pour les cuisines plus modernes font exception pour « ce petit bijou pour les amateurs de nourriture et de vin, » ce qui lui vaut d’être apprécié comme « un des meilleurs endroits pour manger au Danemark ».
Bien qu’il ait ouvert ses portes en 1967, c’est dans les années 1980 que les frères Minchelli ont braqué l’attention sur ce restaurant. Plus de trente ans après que ce lieu ait été à l’avant-garde de la nouvelle cuisine au poisson, Pascal Hélard continue de servir une “marée ultra-fraîche” où l’on trouve des huîtres de Belon aussi grosses qu’une pomme et des spécialités maison telles que l’escalope de lotte au beurre de vodka et le homard à l’orange, un souvenir de l’époque où associer le poisson aux fruits sucrés était une révolution.
Le Bernardin est un passage obligé pour les gastronomes en quête d’un vrai repas français, autour de poisson et de fruits de mer préparés avec le plus grand soin et le plus grand respect. Eric Ripert continue de servir « sans hésitation les produits de la mer les plus fins et les plus exquis de ce côté de l’Atlantique », qui arrivent sur votre table sous forme de créations novatrices comme des huîtres de Kumamoto en gelée, un risotto d’oursins à l’algue nori grillée et une émulsion d’agrumes, et un Terre et mer composé d’escolier et de bœuf de Kobe aux frites d’aubergine, pesto et sauce d’anchois. Les amateurs de grands crus peuvent facilement passer une ou deux heures à écumer la carte d’Aldo Sohm, sommelier récompensé. La rénovation complète du
Situé au 36e étage de l’Hôtel ANA InterContinental, Pierre Gagnaire Tokyo est sans doute la meilleure des trois franchises de Pierre Gagnaire en Asie (les deux autres sont à Hong Kong et à Séoul). En plus de la vue éblouissante d’une table côté fenêtre, on peut se délecter des réinterprétations des recettes du légendaire Pierre Gagnaire à base de produits vierges du Japon et de touches personnelles du chef Yosuke Akasaka. Les plats sont faits avec précision et perfectionnés dans l’esprit japonais emprunt d’une grande attention aux détails. Le prix pour le déjeuner est raisonnable, et même celui du dîner n’est pas vraiment excessif, étant donné que vous mangez dans un hôtel avec un service exceptionnel et que vous avez l’occasion de goûter aux recettes d’un des chefs français les plus renommés sans être obligé de prendre un avion jusqu’à Paris.
Reconnu pour sa cuisine raffinée, son bon accueil et le charme du lieu sur les rives de l'Yonne, le restaurant de Jean-Michel Lorain continue d'être une étape importante pour les gastronomes qui prennent l'autoroute du Sud de la France. Situé à un peu plus de 90 minutes de Paris, il est assez près pour faire l'aller-retour dans la journée ou y passer la nuit.
En 1962, Aimo et Nadia Moroni ont ouvert un restaurant simple sur une petite rue tranquille dans un quartier résidentiel de Milan. Cinquante ans plus tard, un aficionado aussi important que Michael Tusk, chef du Quince à San Francisco, le meilleur restaurant italien aux Etats-Unis dans notre sondage de 2012, en parle comme d'un de ses endroits préférés pour manger en Italie. Et avec des plats tels que du risotto à l'huile d’olive Nocellara, des jeunes calamars dans leur encre, des câpres au citron avec un porcelet croustillant de l’Ombrie servi avec du romarin et du miel de pomme, qui dirait le contraire ?
Jean-Claude Vrinat était considéré comme l'hôte ultime. Bien qu'il ne soit plus parmi nous et que son restaurant appartienne désormais à la famille qui gère le Château Phélan Ségur, ce restaurant situé dans un splendide hôtel particulier du centre de Paris propose toujours des plats raffinés, une carte des vins superbe et ce que d'aucuns prétendent être le meilleur accueil au monde.
Si le vieil Alain Ducasse de l’Hôtel Plaza Athénée vous manque, réservez une table dans cette salle que les critiques décrivent comme « luxueuse, opulente et majestueuse ». La reine de la cuisine est Jocelyn Herland, qui a pris le relai après avoir gérer avec brio la cuisine du Dorchester à Londres. Suivant un plan élaboré chaque jour au siège social de Ducasse, Herland propose des menus tels que le Menu Collection à cinq plats, constitué de racines au gros sel, bonite et aubergine, homard et topinambours, volaille, céleri et truffe noire, pour un prix époustouflant de 380 euros.
En servant des plats comme le foie de canard avec pomme verte et la viande de cerf au curry violet et sauce au porto, Heinz Winkler a été le premier chef en Allemagne à se faire une réputation internationale. Son restaurant, situé à une heure de Munich et de Salzburg, est resté la première destination culinaire dans le sud de la Bavière pendant plus de 20 ans.
Depuis que le breton Ronan Kervarrec a pris en charge la cuisine en 2010, il a réanimé ce restaurant, selon nos critiques. Bien sûr, tout commentaire au sujet de ce restaurant commence avec « les vues magnifiques sur la Méditerranée » et le « lieu incroyable, » décrit comme « reculé et romantique ». Mais les critiques rapportent que la cuisine « est aussi bonne que la vue » ; quelqu’un a écrit que « même si vous êtes face à un mur, la nourriture vole de ses propres ailes. » Dans la cuisine française traditionnelle de Kervarrec figurent des plats comme les courgettes servies de trois façons—garnies de peau d’orange et de grains de courge au curry, la fleur remplie de mozzarella et frite dans une pâte à frire tempura, et écrasée de truffes—et du rouget à la purée d’olives et servi avec un ragoût de légumes et d’amandes.
Proposant des plats « parfaitement exécutés » basés sur des ingrédients irlandais, comme un filet d’agneau Wicklow glacé, une pressée d’oiseaux sauvages et du cerf rouge du pays rôti à la poêle, le restaurant de Patrick Guilbaud est la référence de la haute cuisine irlandaise depuis 33 ans.
Après avoir passé plusieurs années à cuisiner dans un des meilleurs restaurants de France à l'époque où Gérard Boyer gérait la cuisine, Philippe Mille peut se féliciter d'avoir parfaitement repris la place de Boyer dans cette maison classique de Reims qui vient de fêter son 30e anniversaire. La carte des champagnes est sans doute la plus magnifique que vous verrez de votre vie, mais notez que le foie gras avec radis, betteraves et navets n'est pas mal non plus.
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64 Boulevard Henry Vasnier Reims, France +33 3 26 24 90 00 www.gerardboyer.com
29Auberge de l’Ill
Des terrines de foie gras, un soufflé au saumon avec une sauce au Riesling, du poulet de Bresse farci aux truffes et poché et de vénérables bouteilles de vin alsacien : un déjeuner tranquille avec la famille Haeberlin dans leur charmant restaurant des bords de l'Ill reste une des expériences gastronomiques les plus agréables à partager en France.
La cuisine soigneuse de Giancarlo Perbellini, avec du poisson et des fruits de mer bien sélectionnés, peut être dégustée dans ce restaurant élégant, situé dans une zone commerciale à 20 minutes au sud de Vérone. Giancarlo et son épouse, Paolo, sont parmi les hôtes les plus délicieux en Italie.
Portant bien haut l'étendard élevé en son temps par son beau-père, le légendaire chef Pierre Wynants, Lionel Rigolet maintient les hauts standards de cette magnifique salle art nouveau, située à quelque centaines de mètres de la Grande Place de Bruxelles, dont elle contribue à la réputation. Ne manquez surtout pas leur plat de prédilection: les crevettes grises avec des huitres et une mousseline au Riesling et pommes de terre.
Bien que le Noma soit le premier restaurant qui vienne à l’esprit quand on pense à la révolution culinaire nordique, les racines de cette ascension culinaire remontent à 1976, quand Lene et Sven Grønlykke ont ouvert ce restaurant. En effet, René Redzepi travaillait dans cette cuisine avant d’ouvrir le Noma. Mark Lundgaard gère la cuisine du Kong Hans Kaelder et sa carte témoigne d’une influence française qu’on voit dans des plat tels que les coquilles St. Jacques norvégiennes fraîches au beurre fumé et au caviar, la langouste noire dans un nage d’oignon avec tomates et artichauts et le turbot cuit au four au gros sel, servi avec ses œufs, pommes de terre et une sauce au champagne et aux moules.
L’immeuble qui abrite ce restaurant - un hôtel particulier qui était autrefois la résidence de Raymond VII, comte de Toulouse – est le lieu choisi par Michel Trama, un des doyens de la cuisine française, pour proposer depuis 35 ans une version contemporaine de la cuisine de sa Gascogne natale.
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52 Rue Royale Puymirol, France +33 (0)5 53 95 31 46 www.aubergade.com
34Apicius
Dans les années 80 et 90, quand il était situé dans le 17e arrondissement sur l'Avenue Villers, le restaurant de Jean-Pierre Vigato était populaire à la fois auprès des gastronomes locaux et internationaux. Après avoir connu un passage à vide, l'intérêt pour sa cuisine est remonté depuis une relocalisation de son restaurant dans un hôtel particulier situé juste à côté des Champs-Elysées.
Le restaurant discret de Luisa and Angelo Vallaza n'est pas aussi connu ou criard que certains autres restaurants plus célèbres en Italie, mais vous trouverez là une cuisine fantastique avec des ingrédients de première qualité dans ce restaurant situé à seulement 45 minutes au sud du Lac Maggiore. La carte des vins contient de nombreuses bouteilles majestueuses provenant de toutes les régions de l'Italie, mais surtout de celle du restaurant, le Piémont.
Quand on parle de restaurants de viande à New York pour manger du bœuf nourri au maïs, ceux qui prétendent trouver de meilleurs steaks que ceux servis chez Peter Luger ne savent pas de quoi ils parlent. Pourquoi ? Parce quand il y a une arrivée de côtes filet chez les meilleurs grossistes de viande de la ville, Luger a le premier choix, ce qui veut dire que son acheteur a le droit de se promener dans la chambre froide du grossiste et de choisir ce qui lui semble être les meilleurs morceaux avant que les concurrents ne fassent de même. En plus des « gros filets d’aloyaux éthérés », la carte propose des entrées et des plats d’accompagnement hors du commun, et un des meilleurs hamburgers de la ville, servi à l’heure du déjeuner, à base de garniture de steaks de 28 jours au prix super-bon marché de 9,50 dollars.
Ceux qui se trouvent en Grande-Bretagne et cherchent à récréer une expérience dinatoire régionale typique de la France, où un chef et sa famille tiennent un restaurant dans un château rénové, doivent visiter " le doyen de la cuisine française en Bretagne " et son beau manoir à l'extérieur d'Oxford, où ils poussent leurs propres légumes et servent des plats comme les rognons de veau aux alliums, livèche et jus au vin rouge.
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Le Manoir aux Quat'Saisons Great Milton, Royaume-Uni +44 1844 278881 www.manoir.com
38De Karmeliet
L'une des maisons les plus classiques de Belgique. Des plats comme des coquilles Saint Jacques françaises rôties aux poireaux, des oursins à la crème et aux algues et une sole meunière à l'endive belge et sabayon à la citronnelle montrent que Geert van Hecke sait comment tirer parti des merveilleux produits offerts par la mer du Nord voisine.
À 30 minutes à l'ouest d'Albe, le restaurant de Gian Piero Vivalda n'est pas aussi réputé qu'il le serait s'il était au cœur du pays de la truffe. Il ne fait pourtant aucun doute à nos yeux que c'est un incontournable pour quiconque est à la recherche d'une expérience italienne régionale authentique pleine d'ingrédients de grande qualité et mitonnée avec soin. Si vous y allez à la saison des truffes, ne manquez pas la fonduta maison surmontée de longs copeaux de truffe blanche.
La plupart des gens voyagent à Baiersbronn, une charmante ville thermale au cœur de la Forêt Noire d’Allemagne, pour y faire une cure. Mais on se demande combien de personnes sortent dîner dans ce restaurant élégant après avoir passé une journée à maigrir au spa, jetant par-dessus bord tous les bons effets de la cure en se délectant d’un repas de foie gras avec des poires et du porto, suivi par du veau braisé avec de l’écume célériaque, un œuf bio et de la truffe Périgord ? Si ça vous est déjà arrivé, sachez que le responsable est Claus-Peter Lumpp, dont la cuisine raffinée évoque une époque où les hommes s’habillaient en costume et cravate pour aller au restaurant, et où le soin qu’on apportait à soi relevait d’une routine ardue faite d’exercices, de bains à l’eau minérale et de massages journaliers, suivis, la nuit venue, d’une bouteille de champagne et de coquilles St. Jacques en tranches fines garnies de caviar Ossetra.
Le Grand Véfour est situé le long des jardins du Palais Royal, et quand il a ouvert ses portes en 1784, il était le premier exemple d'un restaurant français formel. Aujourd'hui une visite offre aux hôtes l'opportunité d'apprécier la cuisine de Guy Martin basée sur les légumes et de se délasser sur des fauteuils usés jadis par Napoléon et Victor Hugo.
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17, rue de Beaujolais Paris, France Paris, France 01 42 96 56 27 www.grand-vefour.com/
42Kaia Kaipe
S'il ne jouit pas de la réputation du plus célèbre Elkano, cet asador classique n'en attire pas moins des convives désireux de savourer turbot, colin et thon de qualité face au port de Getaria. Accompagnez ces succulents poissons d'une bouteille issue de l'une des meilleures caves de vieux Rioja du Pays Basque.
L'ouverture du Tantris en 1971 a sonné le début du mouvement allemand de Küchen-wunder, qui a marqué l'évolution de la cuisine allemande haut-de-gamme. Le chef actuel, Hans Haas, propose des créations pures et délicates dans lesquelles aucun élément n'est superflu. L'intérieur du restaurant, d'un style années 1970, est parfaitement préservé et est considéré comme une terre sacrée par les gastronomes allemands.
Si vous cherchez à manger du poisson tellement frais qu’il n’a même pas touché la glace, réservez une table à ce restaurant, où le poisson servi par la famille Sordello vient uniquement des eaux des environs. C’est ici que vous trouverez la bouillabaisse la plus raffinée de la côte.
Joceleyn Herland est chef d'une équipe qui se sert du livre de recettes d'Alain Ducasse pour créer une des expériences dinatoires les plus raffinées de Londres. Et du coup, la clientèle chic de l'Hôtel Dorchester ne lui fait pas défaut. Ce restaurant est parfait pour un dîner professionnel ou pour fêter une grande occasion, surtout à midi quand il fait beau et que le soleil entre dans la salle par les grandes fenêtres avec vue sur Hyde Park.
Il est rare qu’un restaurant tellement associé à la figure de sa fondatrice survive au changement total de personnel. C’est encore plus improbable quand la fondatrice en question est l’icône Eugénie Brazie. Mais Mathieu Viannay est parvenu à dépasser ces difficultés, et après une période de quelques années pendant lesquelles cette maison était tombée en désuétude, il l’a restauré dans son ancien statut. Au cœur du succès de Viannay, on trouve ses « petits détournements des classiques de la cuisine française » et ses versions des plats lyonnais classiques comme la poularde demi-deuil et le lièvre à la royale « qui sont tellement bons que Viannay permet – chose rare – de mettre d’accord les amateurs des cuisines classique et moderne ». Un critique a décrit Viannay comme « un ambassadeur formidable de la cuisine de Lyon » – un grand éloge, étant donné que l’histoire culinaire de la ville inclut des chefs renommés tels que Paul Bocuse et Alain Chapel.
Avec l’iconique Can Fabes maintenant fermé, ceux qui ont envie de se rappeler de la cuisine du défunt Santi Santamaria peuvent le faire à ce beau restaurant dans l’Hôtel Hesperia Madrid, où son influence se fait sentir dans des plats comme les oignons Figueras rôtis avec coques, pommes et céleri, la saucisse butifarra de porc ibérique servie avec poireaux, pomme, moutarde et vin porto et l’épaule de chèvre jeune rôtie avec carottes, amandes tendres et raifort.
Si Daniel Boulud a pour réputation de proposer une cuisine française traditionnelle, celle-ci est en réalité bien plus moderne qu’on ne le pense. Les crevettes de Louisiane au jambon ibérique et la dégustation de melons ou de flétan cuit sur du gros sel de l’Himalaya, accompagné de yaourt au curry et de basilic thaï, sont dans la même veine que ce que l’on peut trouver dans les meilleurs restaurants contemporains de Paris. Si les plats peuvent être innovants, les serveurs en font un peu trop, habitués à servir un assortiment de mondains, de dignitaires en visite, de familles de l’Upper East Side célébrant une occasion particulière, une ou deux célébrités et des provinciaux venus sur leur trente-et-un passer une soirée de rêve. La carte des vins est « surréaliste », tout comme les prix.
On doit à David Bouley un certain nombre de premières. Il fut le premier chef américain à introduire des sauces naturelles à base de fruits et légumes frais dans sa cuisine, le premier à cuisiner du poisson avec le savoir-faire des chefs du Pays Basque espagnol, et le premier à mélanger gastronomie japonaise et américaine sans faire de la cuisine fusion. Et comme si cela ne suffisait pas, un nombre incalculable de jeunes chefs sont sortis de sa cuisine, notamment Dan Barber, du Blue Hill, et César Ramirez de Brooklyn Fare. Mais le plus impressionnant est qu’au bout de 25 ans, son style n’est toujours pas démodé et qu’il reste un des plus grands chefs du pays.
Quarante-quatre années, ce n’est pas rien. Car c’est en 1972 que Giorgio Pinchiorri et Annie Féolde ont ouvert ce restaurant dans un palais reconverti qui date des années 1800. Dorénavant, vous trouverez le duo en train d’accueillir les clients dans la salle à manger, pendant que le très capable Ricardo Monco a remplacé Féolde dans la cuisine. Monco a maintenu la tradition du restaurant et sert des versions françaises de la cuisine italienne, dont des plats tels que l’escalope de foie gras avec des fruits, des légumes et de l’Amaretto et du porc Mora Romagnola avec du salsifis épicé. On ne peut pas parler de ce restaurant sans rappeler qu’il a une des meilleures caves du monde, avec des vins venant de tous les pays.